L’absence de la limite que vous décrivez se retrouve énormément chez nos politiques. Après avoir eu la confiance des électeurs donc remporté les élections, on a toute la panoplie courante des détournements de fonds et abus de bien sociaux, autoritarisme, népotisme, ignorer la volonté de la population, etc.
Ayant eu plusieurs voisins infernaux, j’ai été (et je le suis encore) confronté à des personnes n’ayant absolument aucune retenue et qui se fichaient éperdument des conséquences de leurs actes et encore moins de ce qu’en dirait les autres. Bruits insupportables à toute heure et pendant des durées plus ou moins longues, les gosses qui courent toute la journée dans un appartement jusqu’à 2/3h du matin, tentatives d’intimidation ou prise de bec lorsqu’on leur rappelait les limites de la vie en communauté, dégueulasser les parties communes et individuelles en s’en fichant royalement, etc. Un véritable enfer...
Au collège et lycée, j’ai été régulièrement confronté à des classes où les élèves se permettaient absolument tout et n’avaient aucunement le désir d’étudier, apprendre et évoluer. Ils préféraient bavasser et rire au lieu d’écouter, tabasser ceux qu’ils avaient désigné comme « cible » et les traiter de « fayots » lorsqu’ils allaient se plaindre, détruisaient ou dégradaient les affaires (sac, trousses et contenus, vêtements) des autres, visaient les professeurs avec des gommes et avions, etc. La plupart venaient de familles stables de classe moyenne ou très aisées (je pense que ce sont les pires), par contre ils avaient visiblement fait l’impasse sur leur éducation et jamais imposé une quelconque limite.