Les pétitions de principe n’y feront rien ...
Quand notre ’système’ ne s’impose plus aucune limite (et surtout pas le ’noblesse oblige’ de la caste des Nobles du temps jadis !), il donne à suivre un exemple délétère.
Alors, n’y aurait-il pas plus urgent, aujourd’hui même, que de noyer le poisson en faisant mine de s’étonner d’un inéluctable effet de mimétisme de la part des sujets/administrés ?!
Gageons que le mot ’système’ renvoie au ’système politique’. Dans les faits, en France, ce qui est nommé ’démocratie représentative’, avec son ou ses incarneurs de peuple, n’est rien d’autre qu’un système aristocratique, au sens étymologique de ’pouvoir des meilleurs’.
Il faudrait être à la fois bien naîf et, en même temps, bien obtus, pour ne pas voir que les parvenus d’un système aristocratique, persuadés d’être ’les meilleurs’ ne risquent certainement pas de s’imposer des limites à eux-mêmes !
alors la conjecture :
’La liberté, comme objectif absolu, peut elle engendrer une société, car se sont les interdits qui ont fait les civilisations’
ne nous montre que le credo de l’auteur ... mais n’est en rien démontrée !
Pire, elle risque bien de montre avant tout le contresens que fait l’auteur sur la liberté démocratique voulue par le peuple français. Cette liberté est INDISPENSABLE pour l’accepation du contrat social démocratique pensé par JJ Rousseau ; elle est INDISPENSABLE et première, pour l’avènement d’ une égalité en dignité véritablement choisie et non pas contrainte, et pour que puisse être vécue et non pas seulement singée une vraie fraternité !