Malheureusement, vous avez sans doute globalement raison, mais à quel moment, je dis bien à quel moment, les politiciens français se sont-ils saisis de la question ?
Même le chef de file des soi-disants « insoumis » préférait mettre en tête de gondole une fumeuse VIe République qui résoudrait tous les problèmes.
Quand à Tonton François (Hollande), il aurait bien voulu plaider pour une fédéralisation des dettes, mais vu que c’est l’Allemagne qui tient les cordons, et qu’elle soumet sa propre population à l’austérité, ça ne serait pas passé. Il s’est donc contenté d’un second rôle de « médiateur » entre le pour et le contre, entre l’eau et le feu, comme à son habitude.
Quant à Marine Le Pen et à la droite la plus bête du monde, elle a décidé que parler de l’euro aux retraités, c’est trop compliqué, et qu’exercer le pouvoir c’est trop compliqué aussi. Ceci dans le meilleur des cas (dans le pire des cas, elle est d’accord avec l’austérité sans limite).
La faute à un pays de vieux rentiers, sans doute, et à une classe politique qui s’est sortie elle-même de l’histoire.