à l’auteur,
Voilà ce qu’on peut appeler un article fortement documenté, et vous avez bien du mérite d’avoir passé probablement plusieurs heures sur une question qui n’aurait même jamais dû se poser. Il suffit, comme dit Molière, d’avoir « de bons yeux » pour percevoir l’hypocrisie des Tartuffe au premier regard, et n’importe quel individu muni d’un cerveau aura compris du premier coup de quoi il retournait. Le mérite de votre article c’est qu’après cela ceux qui prendront la défense de ce sinistre personnage le feront nécessairement en connaissance de cause et seront bien forcés d’assumer qu’ils ont de la tendresse pour les tueurs islamistes et partagent les aspirations de tous les frères prêcheurs de la haine à la sauce Qaradâwî-Ramadan.
Cela dit, l’imbécile est difficile à convaincre, et dans Le Tartuffe de Molière, le pauvre Orgon caché sous la table à la fin de la pièce en entend certes plus qu’il ne faudrait pour être désabusé, mais quand il sort de sa cachette, il n’est pas du tout certain qu’il ait vraiment compris. Détrompé sur cette erreur-là, Molière donne à penser qu’il tombera quand même à pieds joints dans la prochaine : la connerie est incurable.
Je ne savais pas que le premier ministre, dont la déclaration m’avait paru aussi lâche et odieuse que plusieurs autres de son maître élyséen ces derniers temps, pouvait avoir des accointances avec ce personnage. Mais cela ne m’étonne pas trop : le bouquin de Céline Pina (Silence coupable) avait très bien décrit et analysé la collusion des édiles, dans plusieurs municipalités, avec pires des islamistes.
Plus inquiétante encore, et à peine croyable, la collaboration avec la racaille d’un corps enseignant désormais complètement décérébré. Quand j’ai pris ma retraite il y a dix ans, c’était déjà plus que préoccupant, mais apparemment, la corporation en serait désormais au dernier stade d’alzheimer.