Deux mots encore :
Il existe plus qu’une nuance entre Salomon qui était un juste et qui usa d’un stratagème pour rendre un enfant à sa vraie mère, et l’officier nazi qui incarne un diable bien intentionné offrant sous couvert d’un choix libre, une alternative infernale.
Si l’on accepte cette distinction, on peut comprendre qu’il soit possible de penser que l’homme représente davantage de mystères et d’incertitudes qu’une machinerie dépourvue d’âme, sans pour autant être un bigot imprégné de croyances religieuses et prompt aux « pleurnicheries chrétiennes ».
On peut enfin comprendre qu’il soit légitime de plaider contre la légalisation de l’euthanasie tout en étant partisan d’une médecine à visage humain, qui cherche à soulager en toute circonstance et qui ne craint pas d’écourter par ses soins certaines fins de vie qui s’apparentent à des calvaires.