Bonjour. Commençant l’article par « Nombreux sont les partisans de la décroissance qui négligent ou sous-estiment les obstacles qui la rendent impraticable » j’ai eu immédiatement envie de demander : qui parle ? Poursuivant la lecture, j’ai découvert qu’était abordée : la décroissance mondialisée, et j’ai effectivement souri face à cet oxymore suprême. La décroissance, la vraie, est forcément individuelle et nécessairement locale. Complètement intégrée dans la sphère personnelle, elle apaise déjà via sa connexion évidente avec la transmission des vingt mille années précédentes, elle trace quelques bordures de vie où pousseront plus sûrement des brassées de fleurs sauvages que des places goudronnées de parking, elle offre de vrais moments de joie en forme de redondants WTF adressés aux grandes enseignes, elle se soulage longuement dans n’importe quel GAFAM en forme de violon, elle s’offre la liberté de présenter un majeur bien tendu à TOUT ce qui essaye d’entrer par la porte ou par la fenêtre, elle transforme une réparation d’un bien d’usage en victoire napoléonienne. Non sincèrement je vous assure, vous devriez essayer à la maison ...