L’évasion fiscale n’est pas la fraude fiscale.
Par conséquent la question de l’isf n’est que purement symbolique. Elle est lié à la notion d’égalité, via celle d’équité, à laquelle est très attaché le Français qui a tété la République avec le lait de la mère. C’est sa morale, sa conception de la justice qui est conditionnée par la notion de solidarité, laquelle elle-même est conditionnée par celle d’interêt général.
Et bref, il s’agit surtout d’un impôt qui frappe et les détenteurs de patrimoine et pas n’importe lesquels, les détenteurs de patrimoine pauvres, et les riches encore républicains et patriotes. Les autres pratiquent justement l’évasion fiscale, ils paient même des gens qui connaissent tous les moyens légaux pour passer à travers, moyens que les législations nationale et supranationale (européenne) leur offrent. Ou bien ils se cassent pour des contrées européennes bien plus sympathiques fiscalement.
Pour rappel, selon des chiffres de fin 2017, 1 contribuable sur 5 soumis à l’isf avait moins de 51 000 euros annuels de revenus. 78 500 contribuables en tout.
Si on veut taxer les gens fortunés, je veux dire ceux qui font leur fric en France mais ne veulent pas contribuer, il faut fermer les frontières, en finir avec la libre circulation du pognon et ne pas faire d’union sans harmonisation avec des pays à la fiscalité complaisante, quand ils ne sont pas carrément des paradis fiscaux et des machines à laver. Autrement dit sortir de l’Union européenne.
Il faut également surveiller le législateur (les députés) puisque c’est lui qui ’invente’ les mécanismes d’évasion fiscale, et également ceux dits d’opposition qui ne hurlent pas au scandale et ne renseignent pas le peuple. Qui ne dit mot consent.
Il faut également en finir avec le secret fiscal qui permet à l’Etat de s’arranger avec des contribuables sans que quiconque ne puisse savoir ni quoi ni qu’est-ce, y compris la Justice, et cela dans la plus parfaite opacité.
Bon, allez, la pantalonnade continue. Foule sentimentale, ’il faut faire la poche des riches’.