Nous ne voyons pas la modification de la
constitution comme un inconvénient ( bien au contraire ). Par ailleurs, ce qu’Etienne Chouard
reprochait au TCE , ce n’était pas qu’il était compliqué en soi mais qu’il
était compliqué pour empêcher sa saine compréhension par la population. Ce n’est
pas du tout le cas avec le RIC. Donc pas de deux poids deux mesures ou de
mauvaise foi, plus que des choses simples ce dont le peuple a besoin c’est d’un
contrepouvoir effectif.
Le passage à la case Macron ne nous effraie pas
car c’est à la base de rédiger les modalités du RIC. Dans le cas inverse, il y’aurait
lieu de s’inquiéter mais là je ne vois pas.
Une culture n’est pas figée, elle ne tombe pas
du ciel non plus, elle se construit via notamment des pratiques sociales. Le RIC
est une pratique sociale et par conséquent il aura une influence sur la culture
politique française.
On va peut-être prendre cher. Et alors ? La
souveraineté ne se donne pas, elle ne s’obtient pas par beau temps , elle se
conquiert par le tumulte. Si on refuse l’idée même de prendre cher, on est fait
pour être esclave.
Votre proposition ne change rien à notre
constitution et c’est là que selon nous autres, réside l’absence de
souveraineté populaire. Ne pas changer les institutions, c’est ne rien changer.