Tel qu’est (encore) la société dans sa globalité, le RU ne pourra faire et le RU ne pourra, seul, en ses vertus changer la société.
J’y ai cru un moment et puis non.
Simple, en parler avec les populos qui travaillent et ne comprendrait pas qu’on finance un revenu, aussi beau philosophiquement qu’il puisse être, à partir de la valeur ajoutée qu’il produisent eux. Je ne parle même pas de ceux qui vivent déjà sur le dos de ceux qui produisent cette VA.
Même si on leur dit qu’ils y auraient droit aussi en vertu de l’universalité du principe. Ce serait encore une ponction et faire confiance au « citoyen » qui « s’investira » dans le collectif à ce prix relève encore d’une franche rigolade pour eux.
Alors oui plutôt à l’écho de Robespierre, la collectivité « doit » à chaque citoyen la décence d’un subsistance respectueuse de la personne, d’accord, mais pas en la faisant « payer » de quelque manière que ce soit à qui que ce soit.
C’est par une intégration au tissus collectif de quelque manière que ce soit que cet équilibre sera accepté et son financement ne pas être une « charge » pour la collectivité qui s’active et crée de la « richesse » dans le sens de développement du bien et de l’intérêt commun et évidemement par la « charge » qui pèse sur tous par l’abaissement du temps de travail, la robotisation « écologique » et autre modernité tout en cassant le privilège de ceux qui se nourrissent sur la bête et qui devront se mettre aussi à participer.
Car, dans le fond, participer à un effort collectif juste et honnète, c’est une gratification qui fait partie du bonheur individuel.
Les allocations c’est très français et l’état dit providence n’a pas emballé tout le monde, loin s’en faut.
C’est à un repensé global que l’abandon de celui qui « n’arrive pas » à s’intégrer dans le combat pour la survie que nous impose la binarité des dominants/dominés, nous invite cette question qui se pose, bien sur.
Je suis d’accord avec l’article qui pense l’économie qui n’est qu’un « système » avec ses tenants et aboutissants propres.
C’est ces tenants et aboutissants qu’il convient de questionner sérieusement.
Si on arrive à les mettre sur la table, la « solution » du RU n’aura plus raison d’être.
Je veux bien changer d’avis, bien sur, mais cet article ne me le permettra pas.