Avec un président comme Rodrigo Duterte, les responsables philippins de ce scandale risquent d’avoir de gros soucis.
Voici par exemple ce qu’il a dit à propos des dealers de drogues :
“Si vous êtes un caïd, je n’aurai pas de pardon. Je vous trancherai la
gorge sous les yeux des militants des droits de l’homme. Je m’en moque.
Je vous ai dit de ne pas faire ça à mon pays, je ne vous lâcherai pas.
Je ne peux être plus clair.”
Et quelques heures plus tard, un ancien maire et son frère figurant sur la liste des « narco-politiques » étaient abattus par la police.
Avant une rencontre avec Obama au Laos, et comme il s’attendait à se voir reprocher ses méthodes de lutte contre la drogue, il a conseillé à Obama de ne pas aborder le sujet sinon « son of a bitch I will swear at you » (fils de pute, tu vas m’entendre).