Bon article, qui nous éclaire bien sur la technique du vote électronique et les limites qu’elle rencontre.
Concernant l’aspect citoyen, je ferais deux remarques :
- personne n’a demandé le voté électronique, ni de manière répétée, ni de manière massive.
- l’achat, la maintenance, l’installation et la surveillance des machines à un coût très élevé. Je ne vois comment un gouvernement qui stigmatise depuis des années la dépense publique, peut justifier celà.
Les deux remarques étant bien évidemment liées : le coût est d’autant plus insupportable qui est corrélatif à un « fait du prince » exercé en catimini.
Dernière remarque, en forme d’interrogation. Pourquoi changer un système qui marche, dans lequel tout le monde peut s’impliquer (les assesseurs) et ou le bourrage des urnes, ou autres fraudes, est quasi-inconnu, pour les élections majeures ?..
Je ne vois qu’une raison, qui est insupportable : la volonté d’introduire un biais dans un suffrage universel qui contredit massivement et toujours les volontés des élites, pour les choix de société cruciaux qui nous sont proposés depuis quelques années.
Cette affaire marque la volonté de ces mêmes élites de dépasser un suffrage universel qui leur semble contraire à ce qu’ils appellent démocratie et qu’on ne peut nommer aujourd’hui que despotisme. Eclairé, dans le meilleur des cas.