Honnêtement, je ne suis pas PRO « Sarko », je suis même plutôt contre sa politique même si à l’entendre, ses objectifs ne sont pas fondamentalement différents des miens.
Le problème, ce sont les moyens mis en œuvre qui permettent de réussir ces objectifs qui me pose problème, car les effets pervers sont nombreux (bien connu des Américains et des anglais) et dangereux.
Je regrette vraiment la façon dont ces détracteurs ont repris le sujet, c’est pour ma part, un manque flagrant d’honnêteté (Si mon adversaire dit « blanc », alors moi je vais dire « noire »).
Cette manière de raisonner n’a absolument rien de constructif, elle amène inévitablement à un débat « stérile ».
Il aurait été sûrement plus constructif de demander à Mr Sarkozy d’approfondir ces propos « généraliste » avant de le taxer d’« eugéniste ».
Pour ma part, cette attitude enferme le débat, génère de l’animosité entre les deux parties pour au final déclencher des « réflexes naturelles » d’auto-défense.
Je trouve dommage(able) que cet article soit considéré par une majorité de personnes comme non intéressant.
A force d’agir comme cela, vos détracteurs finiront par ne plus écrire d’articles, on entrera alors dans un débat où seul le contre ou le pour seront exposés, il n’y aura plus de délibération « objective ». (Lisez cet article très intéressant à ce sujet : http://www.esprit.presse.fr/review/article.php?code=13254
En partant du principe que le débat d’idée génère un stress important psychique (j’accepte de remettre en cause mes acquis (ou mes préjugés rassurant qui font de moi ce que je suis aujourd’hui).
Il est important que celui-ci se fasse dans le respect de la personne (froisser l’orgueil n’est jamais bon dans un débat d’idées).
En partant du principe que les gens dans la grande majorité vont s’orienter « naturellement » vers des idées qui correspondent aux leurs, il est heureux de constater que certains ont le courage de les confronter, inutile alors de les « dégouter », nous n’en tirerons rien de bon.
Sur le court terme (avis d’un simple citoyen), cela déclenchera une immense satisfaction (c’est heureux que tout le monde pense comme moi).
Sur le long terme, vous n’apprendrez rien de nouveau avec une pensée « hégémonique ».
Pour revenir à la question de l’inné ou de l’acquis, je crois que l’on peut dire que nous naissons tous avec un héritage génétique qui va influencer nos acquis et vice versa.
Il n’y a pas de preuves scientifiques qui permette d’affirmer cela, tout comme il n’y a pas de preuves scientifiques pour infirmer cela.
Cette question n’a pas de réponse dans l’immédiat, cela fait des siècles qu’on en parle et tant que la question « l’existence précède l’essence, ou l’essence précède l’existence » n’aura pas été résolue, il est impossible d’être affirmatif (elle rejoint aussi la question « être ou ne pas être »).
D’un ordre pratique, il vaut mieux en effet croire que l’homme est responsable (acquis) plutôt que de croire que l’homme ne l’ait pas (inné).
Cela rejoint aussi la question : Le mérite existe-t-il ? Si tout est inné, alors le mérite n’existe pas.
Hors, je crois sincèrement que le mérite existe d’une certaine manière, il est le reflet de notre volonté et c’est par là que le mérite existe.
Maintenant, à savoir d’où nous vient cette volonté (acquis ? Inné (Dieu) ?), je me garderai bien de vous le dire, mais il me semble que la réponse est dans ces quelques lignes.