Le
confinement quasi général est une méthode qui peut donner des résultats,
surtout lorsqu’on n’a pas anticipé. Mais avec quelles suites pour l’état
psychique de nos concitoyens confinés et quels dégâts pour notre économie. On
en verra les effets après 3 à 6 semaines de confinement. Il faut s’attendre de
ce côté-là a une catastrophe encore plus importante car, à ce jour ,70 % de
notre économie est à l’arrêt et 730000 personnes sont au chômage partiel.
Face aux
actions amener contre cette pandémie, la communauté scientifique se divise en atermoiements,
pour ou contre l’emploi de ce médicament. L’affaire de la chloroquine pose à
nouveau le problème des egos dans le milieu scientifique ; Apparemment le
« mandarinage » existe toujours ;il serait temps que la médecine
mette en œuvre un système type CRM (cockpit
resource management en anglais) mis en place en aéronautique et utilisé
principalement pour améliorer la sécurité
aérienne( le CRM se concentre sur la
communication et la relation
interpersonnelle,
le leadership et la prise
de décision dans
le cockpit d’un avion de ligne).
Bref
face aux dérives égocentriques dans le milieu des « pontes scientifiques »,
le politique se doit d’agir en action responsable et savoir faire le tri dans
les différents avis, en favorisant avant tout le bon sens…..si tant est que nos décideurs actuels en soient
encore pourvus... !!.
L’action
du Pr Raoult actuellement révélée au grand public, est-elle discutable ? Peut-être
mais,bien que la procédure utilisée ne soit pas dans les standards, de la recherche médicale,il faudrait quand même faire quelque chose face à cette attaque massive
du virus. Si on est devant quelqu’un qui se noie, on ne va pas le laisser mourir parce que la bouée que vous voulez lui lancer n’est pas aux normes .
Ce
médicament, la chloroquine, n’est pas nouveau. On connait ses effets
secondaires depuis très longtemps. Si le patient contaminé, peut médicalement
le supporter, il parait logique de traiter avant les symptômes et pas au
dernier stade. C’est pourquoi, on ne peut pas critiquer la démarche du Pr Raoult qui réagit en
médecin de guerre, en employant les principes de la médecine de guerre. Dans le
traitement de cette épidémie, il faut d’abord agir rapidement , et après
l’orage, une critique sévère devra être engagée afin de mettre en place une
politique économique et sanitaire radicalement nouvelle en termes de
souveraineté de notre système de santé.