Si cela ne vous dérange pas, j’aimerais vous dire tout le bien que je pense des attaques en général, des contre-attaques en particulier.
Le combat des idées - inhérent à la démocratie - est tout sauf dénué de violence. Les insultes, arguments violents, rhétoriques efficaces sont le quotidien de nos hommes politiques. Tout penseur - qui se bat pour agir - le fait par l’attaque et la contre-attaque. Quand on défend une idée, on la défend en incisant soigneusement l’idée de l’autre, juste à la fatale hémorragie.
Dé-battre c’est toujours se battre. La différence avec la bataille physique, c’est qu’on en ressort vivant, avec la possibilité de réfléchir encore. Ce combat est une nourriture pour l’esprit. Tout ce qui contre-dit une attaque, à savoir une contre-attaque, est une nourriture pour les hommes qui cherchent à connaître la profondeur d’un dé-bat, qui est - je le répète - un com-bat.
N’ayez pas de scrupules à vous battre par les mots. C’est sans doute une des libertés fondamentales de notre démocratie. Ne vous gênez pas, et je ne gênerai pas non plus pour vous remballer. J’irai jusqu’à l’outrecuidance s’il le faut. Nous sommes là pour cela : il s’agit d’un espace de débat (agora...)