Je ne comprends pas ce texte.
Je connais deux sortes de haines :
— « La haine, c’est l’hiver du cœur. » (Victor Hugo) la haine ordinaire, celle du pauvre contre le pauvre, de l’exploité contre l’exploité, de la victime contre la victime. Cette haine là annihile la révolte sociale. Elle ronge, détruit, tue, pousse aux pires bassesses.7
— « La haine est sainte. Elle est l’indignation des cœurs forts et puissants, le dédain militant de ceux que fâchent la médiocrité et la sottise. » (Zola) C’est celle qui pousse l’opprimé, victime de l’injustice, à se rebeller contre un pouvoir inique ou criminel. Si l’opprimé ne peut ni combattre ni fuir, il est condamné à être brisé s’il ne sombre pas avant dans le syndrome de Stockholm.
De quelle sorte de haine l’auteur parle-t-il ?
Vraisemblablement aucune de ces deux-là.