Ce n’est pas d’aujourd’hui, et la « radicalisation de la pensée » n’est que le reflet des injonctions des dirigeants eux-mêmes : après l’« empire du mal », selon l’expression de Ronald Reagan pour désigner l’ex-URSS, Bush a présenté l’Irak, la Corée du Nord et l’Iran comme l’« axe du mal », en reprenant les termes qui décrivaient pendant la Seconde Guerre mondiale l’entente entre Berlin, Rome et Tokyo.
Les Allemands étaient aussi « radicalisés » sous le régime nazi, selon vous ?