Ceux qu’on nomment « bien pensant » souffrent d’une pathologie psychiatrique du à leur dégout de la réalité d’un monde qu’ils ont appris à détester en s’enfermant dans des rêveries, des conceptions et des utopies, certes louables dans leurs principes mais irréalisables dans un univers qui a ses propres lois et à laquelle les êtres humains tels qu’ils soient n’ont d’autres choix de s’y conformer.
Celui qui en est conscient ne cherche pas à juger le monde et les autres par rapport à sa personnalité et ses idées mais cherche à comprendre le sens des choses sans faire la distinction de ce qui parait bon ou mauvais et à construire un consensus dans le respect de l’individualité de ses semblables car il sait que c’est le moindre mal qui peut permettre la reconnaissance et l’épanouissement de ce qui le caractérise.