Un récent article du NYT (pas à prendre comme parole révélée, bien sûr) montre qu’il n’est pas absolument génétiquement incorrect de supposer que la part du génétique (de l’inné) est massive. Le débat « inné-acquis » est certainement un faux débat s’il est absolutisé, sur-idéologisé et transformé en marqueur d’identité politique. Reste que la question de la dialectique entre l’inné et l’acquis, de la part du génétique et de la génése psycho-sociologique dans la constitution des comportements et des inclinations semble un débat réel et fécond.
L’attaque contre Sarkozy sur cette affaire (à quoi je n’identifie pas absolument l’article ici de M. Dambrun), en diabolisant NS, ne pouvait convaincre que les convaincus. Il y a bien des signes d’une tendance au généticisme chez lui mais une analyse plus fine et plus nuancée serait sans doute plus convaincante.
PS. D’accord avec le commentaire du canard : à la lecture de l’interview de NS par MO m’avait d’abord frappé le sectarisme suffisant de ce dernier.