Je crois me souvenir que, nonce apostolique à Berlin, le futur Pie XII était déjà très inquiet pour l’Allemagne et ses catholiques, qui constituaient pour Hitler la cible suivante dans sa « croisade » contre la culture judéo-chrétienne. Une part de son « silence » peut s’expliquer par son refus de précipiter l’immanquable persécution des catholiques consécutive à sa condamnation du nazisme.
J’ai vu dans un documentaire qui lui était consacré que Pie XII — convaincu de la possession d’Hitler par une haute puissance spirituelle particulièrement ténébreuse — a à plusieurs occasions tenté de l’exorciser à distance depuis Rome.
Si même l’histoire telle qu’elle se racontera devait le condamner, Je ne doute pas un seul instant de la profonde foi animant le « Pastor angelicus » et pape de Fatima, de son inlassable quête de justice face aux déchaînements paroxystiques du mal alors à l’œuvre, tant à travers la Shoah que par l’élaboration de l’arme atomique,