Quand j’allais au Lycée, un matin il y avait devant moi un couple qui se bécotait en marchant. Puis le couple a bifurqué dans un petit chemin menant à des vergers. Quand je suis arrivé au niveau du chemin j’ai entendu la fille crier et je l’ai vu courir vers moi : j’ai tout de suite compris et je l’ai attendu. Quand elle est arrivée près de moi, je lui ait demandé si ça allait, comme elle m’a répondu que tout allait bien et qu’il n’y avait pas de casse, nous avons continué notre chemin vers nos classes.
J’étais adolescent à l’époque, aujourd’hui je lui aurait proposé de l’accompagner chez le proviseur pour qu’il prenne l’affaire en charge et prévienne la police et les parents.
Je suis toujours estomaqué de la capacité de dissimulation de ce violeur quasi-professionnel. Je ne sais pas comment il a fait pour qu’on n’y voit que du feu : menace d’un couteau ?
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