certes certes. Mais n’est-il pas plaisant d’avoir au moins l’illusion de pouvoir changer le pouvoir en place ?
J’ai encore en mémoire la réaction d’un papy au soir du 10 mai 1981 qui célébrait ’une victoire de la démocratie par le triomphe de l’alternance’. Bien qu’assez indifférent à l’époque, je me suis dit ce soir là que ce papy avait raison, et cette maxime m’a servi de recette politique pour la plupart des scrutins successifs... Sortir les sortants, pour brutale et peut-être injuste que puisse être la méthode, permet au moins de changer les équipes et que ce ne soient pas toujours les mêmes qui se goinfrent (au moins en apparence...).
J’ai un peu changé depuis (m’étant, après toutes ces années de cynisme, laissé séduire par un candidat, malheureusement non-finaliste mais pas encore mort ) mais cette béquille peut servir aux désespérés comme Octave...