Vous savez, j’ai vécu des années dans le pays, et j’ai connu l’avant-perestroïka. « Ce socialisme était une caricature », avait chanté Jean Ferrat. La Perestroïka et la Glasnost’ ont failli, au contraire, être un immense espoir pour les communistes humanistes et anti-staliniens. L’erreur des Occidentaux a été de rouler Gorbatchev dans la farine, par russophobie irraisonnée. Avec les conséquences que l’on voit aujourd’hui. On l’a fait passer pour un imbéciles, et c’est désormais Poutine qui incarne l’espoir pour certains Russes : l’espoir, entre autre, d’une sécurité retrouvée et luttant contre l’extension de l’OTAN. Depuis la guerre déclenchée le 24 février, je suppose que beaucoup ont la gueule de bois (comme moi, d’ailleurs), mais en attendant, Poutine, on l’aura fabriqué. La prochaine fois que la Russie se retrouve avec un réformateur à sa tête, cette fois-ci, il ne faudra pas en profiter pour essayer de mettre le pays à genoux, avec les conséquences que l’on voit aujourd’hui. Bien cordialement, VK