Le discours d’ouverture post-électoral de Nicolas Sarkozy, après deux semaines de menaces et de débauchages sous condition d’adhésion inconditionnelle à la majorité présidentielle, n’a d’ouverture que le nom. Contrairement à celui de FB, martelé tout au long de la campagne, et en direction des deux camps. Que Nicolas Sarkozy commence donc par rendre leur liberté aux centristes pour prouver sa bonne foi, et l’on pourra croire à sa volonté d’ouverture ! En attendant il paraît plus réaliste d’y voir un racket électoral.
Le problème est effectivement bien celui de la cohérence. Les électeurs de FB n’auraient pas suivi de consigne de vote s’il y en avait eu une à l’issue du premier tour. Qu’est ce qui permet de penser qu’ils en suivraient une pour les législatives ?
Je tendrais plutôt à croire que cette indépendance reconnue des électeurs de FB risque de forcer l’UMP et le PS à des accords locaux de circonstance avec le MD.