@ l’auteure
Si Sarko n’est pas rentré dans le détail sur ce point, lors du discours que vous citez, c’est qu’il a abordé ce problème maintes fois durant la campagne, et de façon plus détaillée.
1. On ne demande pas au jeunes allemands de se couvrir la tête de cendres et de marcher à pieds jusqu’à Rome pour expier les crimes de leurs grand-parents en 40. De même, vous ne pouvez pas demander aux Français d’aujourd’hui d’afficher honte et repentance ad vitam eternam pour des crimes commis il y a 1, 2 ou trois siècles. Et cela ne veut pas dire pour autant qu’on s’asseoit dessus, bien évidemment.
2. Le propos de Sarko répond ici aux groupes d’influence et groupuscules haineux qui instrumentent le devoir de mémoire pour déféquer sur la France. Je pense entre autre, à la Tribu Ka, de sinistre mémoire puisque le groupe est officiellement dissout. Officiellement seulement. D’autres groupes de pression utilise le passé colonial de la France - et sa part incontestable d’ombre - pour tourner les blacks et les maghrébins de la dernière génération contre le pays. Si vous avez regardé quelque peu la télé depuis fin 2005, ça n’a pas pu vous échapper (marseillaise sifflée au stade de France, propos et chansons anti-françaises, utilisant souvent grossièreté et vulgarité...). Je sais qu’il est branché et tendance d’être systématiquement du côté des jeunes blacks et beurs. Je suis volontiers de leur côté quand ils se font jeter d’une boite de nuit ou refuser à une embauche. Mais je ne me range pas derrière ceux - blacks, beurs, blancs ou autres - qui « baisent la France ».
Se ranger du côté de ceux qui profèrent ce genre de propos revient effectivement à « se détester soi-même ».
Dragoncat