@ l’auteur,
« Ils ne veulent pas laisser à d’autres le soin de décider de leur avenir et le taux de participation de 85,5% illustre leur passion recouvrée pour la politique. »
Puissiez-vous avoir raison. Mais les électeurs ne contrôlent pas bon nombre de ressorts qui meuvent leur société. A commencer par l’économie de marché, et la croyance, ici et là, qu’il existerait quelque part un capitalisme raisonnable. Ensuite, les institutions avec lesquelles, du président aux assemblées, il va falloir composer. Tous les codes de lois, en nombre infini (pas tout à fait il n’y en a que 63 avec les arrêtés, règlements, bref, qq 100.00 lois ou plus) et pleins de lacunes, resteront inchangés, ainsi que les micro-pouvoirs locaux, tribunaux de commerce, prud’hommes engorgés, chambres de commerce, ordres divers, associations ombrageuses, etc. Tout un monde glauque qui vit du statu quo.
Vous avez bien dit suffrage ? Heureux si avec cela on résoudra 5% des problèmes.
Vive le progrès quand-même ! L’espérance restant la fontaine du bonheur.