"nous devons nous battre pour que ces grands choix de société ne soient
plus des choix verticaux
conduisant à la production éperdue de tout et
n’importe quoi.«
— la faute des »choix« verticaux ne se limite pas à l’inconvénient d’une » production éperdue de tout et
n’importe quoi.« .
D’abord le terme de »choix verticaux« est un oxymore : toute option non libre ne saurait être confondue avec un choix !
Pour nous battre contre cette verticalité des options politiques qui nous contraignent, il est nécessaire de pendre conscience de ce qui permet ou fonde cette verticalité.
Or, nous voyons ici qu’une manifestation de cette verticalité découle d’un tour de passe-passe verbal (propagande rétorique provoquant l’illusion d’un choix !).
Il existe une autre forme de verticalité, d’une brutalité assumée sans complexe, et qui ne prend même pas la peine de la ruse (verbale ou pas) : il suffit d’évoquer le nom d’un Kim Jong-un pour s’en convaincre. Cette forme-là ne s’encombre pas des questions de légitimation qui opposent les partisans aristocratiques (légitimation par l’idée d’êtres »meilleurs« ) aux partisans démocratiques (respectant humblement une Volonté générale consensuellemnent évaluée donc conscientisée).
Mais en observant les »productions" imposées par les scientistes (y compris ceux qui s’ignorent) leur style d’aristocratie ne con-duit-elle pas trop souvent à des effets comparables à ceux de la verticalité brute ?