Le dénii est une manière de survivre. Pendant la grande guerre, des théâtres continuaient à jouer. Là, il ons eu raison. La guerre fut gagnée.. D’autres de cacarctère plus lucide ou pessimiste ne voient pas le futir ainsi. Dernier livre de jean-luc Outers : Après le passé, c’est notre futur qui disparaît... C’est jouer à la roulette russe. Extrait :
De mars à avril 2020, pour le premier confinement, l’écrivain Jean-Luc Outers avait écrit des billets quasi quotidiens, lus ensuite à Paris par des acteurs (soirées Textes et Voix).
Cet ensemble racontant cette expérience collective vécue alors, est publié aujourd’hui, deux ans plus tard, et donne une étrange impression. Tout ce que chacun a ressenti et vu est resté gravé dans nos mémoires, y compris les valses hésitations et les cortèges de spécialistes.
Et pourtant, pour ceux qui n’ont pas été atteints par le deuil ou la maladie grave, tout cela est devenu en même temps si lointain, si fou, si inimaginable. Outers cite le metteur en scène Peter Brook qui vient de mourir à 97 ans et qui rappelait pour souligner le caractère inouï de la crise, que même pendant la guerre à Londres les théâtres étaient restés ouverts « avec le danger des bombes dont on entendait le sifflement ».
Défiance généralisée
Les premiers jours du confinement, en mars 2020, suscitaient encore sidération et révélation : « On se croyait enfermé et on entend enfin le son de l’univers. Car derrière ce silence, il y a, surgissant des confins, un bruit, comme une rumeur, celle de la terre qui nous parle. »