Excusez-moi d’être un peu flou sur certains aspects mais je ne suis pas économiste, et j’ai juste tenté d’expliquer qu’il est possible que la politique libérale que l’on nous propose ne va pas servir l’interet du plus grand nombre. Mais de ceux qui ont déjà les moyens. Et que par conséquence l’emprunt n’est pas une bonne solution pour les inégalités sociales, et même qu’elle contredit la volonté sarkozyste de réduire la dette.
Son pari est de relancer la croissance avec cette politique, je n’ai pas de chiffres en tête, mais la conjoncture actuelle donne une croissance en hausse. Alors son pari est peut être possible.
Donc même si ce texte est sûrement politisé par mes opinions d’extrême gauche, je voulais juste montrer qu’il y a une possibilité que l’enrichissement de la france avec en outre une privatisation des services publics, ne fassent qu’augmenter les dépenses pour une large partie de la population, tout en enrichissant une minorité.
On peut même réfléchir sur la défiscalisation qui pour lui doit être une incitation à la création d’entreprises, mais la masse salariale profitera-t-elle de ses allégements fiscaux ? Pour charmer les entreprises jusqu’où est-il prêt à aller ? Et que deviendra la solvabilité de la France vis-à-vis des marchés financiers et de l’emprunt (effectivement on ne force personne à donner ou à prendre un emprunt mais...) ?
Dans le libéralisme néo classqiue le chômage est la résultante de la fainiantise, les chômeurs sont confrontés à deux choix prendre un emploi sous payé (enfin régulé par le marché de l’offre, et de la demande), ou trouver une rémunération leur permettant de continuer leur niveau de vie. Donc pour un libéral c’est par volontarisme que le chômeur décide de rester chômeur...
« »http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%B4mage« »
Va-t-on donc droit vers une obligation des travailleurs à accepter des emplois sous payés ? Je vous renvoie au RMA, et à la radiation après deux emplois proposés.
Merci à Jimd de clarifier mon texte, mais je connais ce personnage qu’est notre président. Et même si je comprends bien que mon manque de connaissances en économie doit m’enlever beaucoup de crédibilité. Je ne peux pas m’empêcher de rechercher l’erreur.
Pour répondre au commentaire de Krys, j’aimerais vous transmettre un paragraphe d’une lettre de l’OCDE :
>>>Si l’on considère l’ensemble des agents, publics et privés, la richesse nationale se compose du stock de capital physique et des avoirs nets accumulés sur l’étranger. Les actifs physiques représentaient quatre fois le PIB de la France en 1993, 5,2 fois en 2003 ; les avoirs nets de la France sur l’étranger sont faiblement positifs, de l’ordre de 9 % du PIB en 2005 : le nouveau-né français
est donc riche en moyenne, à sa naissance, de 166 000 euros (la somme des patrimoines publics et privés, divisée par le nombre d’habitants). La France n’est donc pas endettée vis-à-vis de l’étranger. Certes, une moitié de la dette publique française (de l’ordre de 53 %) est détenue par des étrangers qui souhaitent diversifier leur portefeuille, en détenant des titres sans risque en euros, mais pour des raisons symétriques de diversification, les Français détiennent des titres étrangers, plus risquées mais plus rentables.<<<
http://www.ofce.sciences-po.fr/pdf/lettres/271.pdf
J’essaierai au mieux de mes connaissances de vous éclaircir ce texte. Merci, de votre compréhension.