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Nicolas Jaisson 5 octobre 2022 14:57

@I.A.
Non justement, les BRICS ne sont pas en mesure de prendre la relève de l’occident, en matière de croissance, du fait qu’ils ont fait le choix délibéré de la décroissance, comme l’a rappelé clairement Xi lors du dernier sommet de l’organisation de Shanghai, en faveur du « développement durable » et des objectifs de l’Agenda 2030. D’ailleurs la politique économique du gouvernement chinois, qui va à rebours de celle qui a assuré la croissance fabuleuse chinoise durant ces quarante dernières années concoure directement à casser les reins de l’économie privée chinoise en la coupant des ressources en dollars US et en appauvrissant les classes moyennes, dont l’épargne disparaît avec l’effondrement de l’immobilier sans lequel les finances des entreprises chinoises sont durablement affectées. Outre les règles de surendettement au bilan, qui interdit aux entreprises de se financer pa la collatéralisation de leurs créances tout au long de la chaîne de valeur qui sert de colonne vertébrale à des filières économiques entières, le fait de d’encourager les défauts sur la dette en eurodollars ne peut que dissuader les investisseurs étrangers de financer le développement de l’économie chinoise. Si l’on ajoute à cela la remontée des taux d’intérêt dans les principales devises mondiales, le désinvestissement étranger ne peut que s’accélérer dans l’économie chinoise.

Les BRICS ne se sont pas vraiment illustrés dans le soutien des pays affectés par le retrait des liquidités en dollars, que ce soit au Moyen-Orient ou en Amérique du Sud. Que je sache, les banques chinoises ou indiennes ne se sont pas bousculées au portillon, pour prendre la place des banques occidentales qui abandonnaient les pays frappés par les sanctions américaines. Que ce soit en Iran, en Syrie, au Liban, au Venezuela, en Argentine, au Nicaragua, ou même en Russie, partout on constate l’absence des fournisseurs de crédits en yuans, alors que la fenêtre d’opportunité pour prendre la place du dollar était immense. Je vous dirais qu’il n’y a à cela rien d’étonnant, dans la mesure où toutes ces économies sont des dérivés de l’économie du crédit US financées en dollars US, à commencer par la Chine dont le financement en eurodollars via les places financières asiatiques se chiffre en trillions. Voir à ce sujet la part du dollar dans le financement obligataire des promoteurs chinois, des groupes sidérurgiques, ferroviaires et autres. On retrouve la même absence de la Chine dans les fournitures d’équiments dont la Russie a pourtant le plus urgent besoin dans nombre de secteurs stratégiques, comme la machine-outl, le matériel informatique, les véhicules, etc. Par contre, les banques chinoises colonisent sans coup férir les pays d’asie centrale où la Chine finance des infrastructures pour l’intégration de ces pays à l’économie chinoise, comme la route qui traverse part en pat toute l’Asie centrale, pour la connecter à la Mandchourie et à la Mongolie. Et la Russie ne dit rein, vu que les Russes sont capables de rivaliser avec les Chinois en volume s’asssitance financière. C’est la raison pour laquelle l’Asie centrale s’écarte de la la CEE (Communauté Economique Eurasiatique), pour se rapprocher de la Chine. Mais cela n’a rien à voir avec les BRICS, mais bien plus avec l’expansionnisle chinois en Eurasie.


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