@I.A.
En fait de parcimonie, c’est plutôt la ruine pour les Chinois, dont la valeur du patrimoine est ramenée à quasi zéro. Vous êtes sans au courant de la grève des paiements des prêts hypothécaires qui a gagné la Chine entière et menace la solvabilité des banques. Vous me répondrez sans doute, que justement la Chine n’a plus de besoin de banques, comme elle n’a plus besoin de croissance ou de propriété privée ou même d’épargne qui est comme de la richesse soustraite à la circulation monétaire, qui ne peut plus remplir son rôle d’enrichissement collectif.
Avec ce genre de raisonnement, on finit par tout supprimer, sous prétexte que le citoyen vertueux pet se passer d’à peu près tout ce qui concerne son bien-être matériel, pour se concentrer sur l’essentiel qui est le salut de son âme, comprendre le salut collectif au prix du sacrifice que les individus vont consentir au nom de l’intérêt général. En fait d’alternative économique, on ne peut que rester songeur à la lecture du plan de développement 2030 publié par le parti communiste chinois, qui prétend encore et toujours rattraper le niveau technologique américain par des nivaux d’excellence dans les nouvelles technologies, notamment les micro processeurs.
Autant dire qu’ils veulent une chose et son contraire avec la poursuite de la volonté de puissance économique ou militaire, mais sans croissance excessive, en oubliant au passage les dizaines de millions de jeunes diplômés condamnés au chômage précoce et les contraintes de rentabilité du capital investi, surtout en une période de désendettement forcené, alors que le Parti prétend investir massivement dans la reconversion de l’économie dans le high tech. Les récents scandales parmi les hauts dirigeants de la micro informatique laissent bien augurer des résultats de cette politique de gribouille. C’est un scénario trop connu dans les pays soviétiques, pour laisser quelque doute sur l’issue finale d’une société de surveillance généralisée conduite par Intelligence artificielle, qui ne peut que conduire à une Chine dystopienne et misérable, comme en témoigne les zones d’activité prioritaire orientée vers l’export qui sont transformées en camps de concentration géants, du fait des confinements Covid de longue durée, qui comme par hasard concernent prioritairement les zones les plus « libérales » de la Chine paralysées par des fous maniaques du vaccins anti-Covid.