Pas du tout. La chose la plus partagée au monde est le narcissisme qui exclut le doute.... Entre l’ancien et le nouveau testament, il y a un tiers : le médiateur, le doute : la gnose qui est la prise de conscience qu’en tout être humain co-existent le mal (qui souvent est relatif, combien de fois une mauvaise action selon le critère social ou politique génère un bien....) et le bien. Mais encore, qu’est que le bien, l’enfer étant le plus souvent doué de bonnes intention.. Il ne reste alors qu’une seule définition du bien : la conscience que paradoxalement le bien et le mal co-existent en chacun de nous et qu’affronter cette blessure narcissique qui est vécue comme une phase alchimique qui s’appelle NIGREDO est le prélude d’une véritable renaissance : le FEMININ SACRE. Mélusine en est l’archétype. Pourquoi : parce que son nom est double : mel (méla : noir) et (lusine : lumière). Elle relie ce qui s’oppose pour faire naître ce qui réellement peut réunir alors les humains : la culture, la sublimation des instincts et la créativité. Cette créativité qui doit préserver son mystère. Le tabou étant le voir qui pétrifie (Athéna punit Arachné pour avoir défier le tabou suprême : celui d’avoir représenté les relations sexuelles des dieux : pornographie d’internet). Raison pour laquelle Persée tendit un miroir face à méduse (la femme phallique qui refuse le pouvoir créateur de son humble représentant : le pénis. Mélusine comme Pégase s’envole de la tête de méduse. Elle acquiert la véritable liberté : le pouvoir sur elle-même. LA SOPHIA ou la sagesse d’Athéna.