Bonjour à tous !
Je vous remercie pour vos commentaires.
Je pense que ce débat s’ouvre à peine sur un sujet essentiel de notre société : notre habitat et la « reprise de la main » du citoyen sur cette question.
> JE MILITE POUR UN GRENELLE DU LOGEMENT !
Notre habitat conditionne notre mode de vie et celui de nos enfants.
En matière d’environnement, la construction et le BTP sont de grands pourvoyeurs de pollution : « le bâtiment, peu éco-efficace et nécessitant des déplacements de matériaux venant de très loin, génère actuellement 40% des émissions de CO2. Des exemples d’entreprises ou de collectivités locales sont à suivre : l’entreprise Rottal, en Bavière utilisant le bois local, ou bien le Conseil Général des Vosges, avec la construction exemplaire du Lycée de Mirecourt. » http://eco-act.typepad.com/ecoact/2007/01/conomie_verte_s.html
En matière de qualité de vie (je rappelle à tous que nous n’en avons qu’une), il est déterminant au plan économique, de la santé, de l’éducation.
Nous nous trouvons actuellement dans une situation explosive dans ce pays, et que je qualifierais de scandaleuse : le mal-logement de nombre de nos concitoyens, même dotés de revenus confortables versus un niveau de chômage galopant.
Ne pensez-vous pas qu’ouvrir un grand chantier de réflexion et de réalisations sur ce sujet n’est pas actuellement fondamental mais également salutaire pour permettre d’autres solutions à ces deux problèmes, et qui soient à la portée du plus grand nombre et non des plus « avertis »...
Je suis personnellement consternée par les premières mesures « très courtes » envisagées par le nouveau gouvernement en matière de logement :
allégements fiscaux uniquement, qui après consultation de ma calculette profitent immédiatement aux plus nantis, creusant encore un peu plus le gap entre cette catégorie de personnes et les classes moyennes et les plus modestes.
Si les prix pouvaient encore monter aujourd’hui, j’en verrais pour effet immédiat un dopage de la spéculation !
« Nous prendrait-on pour des cons ? »
Je ne vois aucune proposition par ailleurs de projets concrets pour fluidifier le marché de la location et encadrer la flambée des loyers d’une part (car tout le monde ne souhaite pas devenir propriétaire !), et encourager de grands programmes de logements en accès à la propriété par la rénovation de la législation en la matière, d’autre part.
Je n’accorde qu’une confiance limitée (c’est un pléonasme) à la « profession » promoteurs immobiliers, qui mériterait en toutes matières un encadrement réel et totalement inexistant actuellement (je peux en témoigner !).
Je suis tout-à-fait d’accord avec l’intervention d’Ewropano concernant la concentration de logements en ville et non en zones péri-urbaines.
Non seulement pour des raisons de transports et d’infrastructures diverses (et de réduction de coûts inutiles, de fatigue et de pollution), mais aussi pour des raisons de sociabilité des habitants et des jeunes générations.
Je suis horrifiée de voir que Paris, par exemple, devient de plus en plus une ville de villégiature pour étrangers friqués, les Français n’ayant plus les moyens de « suivre ».
Est-ce le destin que nous souhaitons pour nos villes et nos plus belles régions ?
Bref, beaucoup de questions ouvertes et peu de réponses venues « d’en-haut » une fois de plus.
A nous !