J’aimerais bien avoir, pour changer, des exemples concrêts où un retour au travail peut se traduire par une baisse de revenus.
Voir ensuite combien d’inactifs cela représente, quel coût pour la société en terme d’argent mais aussi de compétences perdues et gaspillées sur le long terme.
Il est évident qu’un ingénieur au chomage touchant € 1500 d’allocations chomage peut trés bien accepter un boulot de manutentionaire à € 980 net par mois. Mais est-ce souhaitable pour la société que les diplômés occupent les places les moins qualifiés, au détriment des non diplômés qui sont plus douloureusement touchés par le chomage ? Est ce que ceux qui poussent à ce sous emploi en stigmatisant les inactifs « volontaires » au nom de la vision comptable à court terme des comptes sociaux seraient prêts à faire de même ?
Voir aussi le coût financier pour l’individu. Comment rembourser l’emprunt de quelques dizaines de milliers d’euros pour effectuer ses études à ce rythme ? (incitations à l’emprunt que Sarko compte mettre en place pour que les étudiants pauvres puissent financer leurs études)
Voir aussi le coût moral. Etre instruit, compétent, qualifié pourra s’ouvrir sur un job non qualifié, précaire, et de manière forcée si j’en crois les futures réformes. Quelles motivations offrons nous aux jeunes ? Celle de survivre seulement ?
Ensuite, comment blâmer un érémiste touchant € 450 plus disons € 150 d’aide au logement plus quelques cachuètes ici et là (métro gratos par ex) de ne pas accepter un boulot payer au smic et à temps partiel qui de toute façon ne permet pas de vivre.... et qui ne l’empêchera pas de toucher certaines alloc (apl par exemple) du fait de son salaire misérable ?
Au lieu de répèter les propos démagogique et superficiels des politiques et autres neuneus, parlons de cas concrêts, pour comprendre. Des exemples précis ?