La gauche a mis l’extrême-droite au pouvoir. Voici ce qu’écrivait la psychanalyste Janine chasseguet Smirgel en 1979 Oedipe et psychanalyse d’aujourd’hui-Privat). : j’ai eu l’occasion de relever un symptôme significatif du meurtre de la réalité (le père incarnant cette réalité)) auquel nous sommes à même d’assister en France, mais aussi dans d’autres pays occidentaux. Il s’agit de l’effacement de la différence des sexes (qui, comme je l’ai dit, va de pair avec la différence des générations)), patent dans la mode « unisexe » certes, mais surtout dans la place de plus en plus grande qu’occupent le travestisme et le transexualisme, envahissant la rue , le music-hall (lAlcazar) ,la scène, l’écran, voir la chanson et la presse.Ainsi, on a pu voir à Paris en 1975, Delirente Sarah (Studio des Champs-Elyséesà, montage de plusieurs « pièces » écrites par Sarah Bernard, jouées sur le mode parodique, le rôle de Sarah Bernard,étant tenu par un homme, vêtu de toilettes extravagantes emperlées et ruisselantes de pierreries, tandis que des femmes habillées en hommes, tenaient des rôles masculins..... Or dans un pasé récent, nous avons assisté à une pareille tentative d’éradication de la double différence. En témoignet, par exemple, quelques films (CABARET, LES DAMNES,...) réalisés ses dernières années sur le nazisme et surtout ses prémisses. Non seulement les metteurs en scène ont utilisé leurs souvenirs personnels ou des témoignages, mais ils ont saisi, avec une intuition que les psychanalystes peuvent leur envier, l’importnace décisives de certains phénomènes psychosexuels auxquels ils confèrent dans leur oeuvre une place centrale..... L’auteur conclut (reconnaissant le drame que vivent les transexuels..) que les cinéastes qui de façon répétées, montreznt les prodromes du nazisme s’inscrivant dans le succès remporté en Allemagne, par les cabarets de travestis, ne s’y sont pas trompés : La mort de l’Oedipe (différence sexuelle et de génération) ouvre les portes de la nuit.... Nous y sommes...