« mais vous auriez une solution pour sortir définitivement le sport de la drogue ? »
oui : s’en tenir au sport et non pas à des jeux du cirque dans lesquels les héros sont comparables aux gladiateurs romains ou aux toreros espagnols. Le public se partage en deux catégories :
— les « croyants », aficionados, supporters qui ne sont pas pratiquants mais pour qui ces grand messes sont des cérémonies religieuses, et qui font de leur idole un dieu, un héros qui les fascine et leur permet de fantasmer,
— les pervers qui espèrent que les limites vont être franchies et qu’ils vont assister à une « belle » mise à mort leur permettant de libérer assez d’adrénaline pour se trouver dans un état proche de l’orgasme.
Dans les deux cas, il ne s’agit pas de sport, mais de manipulation des foules.
Le sport n’est pas un spactacle, mais une pratique personnelle, une activité physique observant des codes sur lesquels repose une hygiène de vis..