’’Déjà l’idée même de chiffrer la richesse est curieuse puisque la
richesse, comme la justice ou la pureté, sont des notions qualitatives
et non quantitatives, ces trois notions n’étant que les assemblages,
deux à deux, des trois notions qualitatives de base que sont le beau, le
vrai et le bien. Le beau et le vrai donnent le pur ; le vrai et le bien
donne le juste ; le bien et le beau donnent le riche.’’
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Vous avez oublié le bon. Dès lors je me dis que votre raisonnement basé sur une base erronée , ne peut qu’être erroné. Désolé, je me suis arrêté là.
Mais pour positiver, permettez moi de vous offrir une petite pépite : « Si l’éthique était source de profit, ce serait formidable : on n’aurait plus besoin de travailler, plus besoin d’entreprises, plus besoin du capitalisme – les bons sentiments suffiraient. Si l’économie était morale, ce serait formidable : on n’aurait plus besoin ni d’État ni de vertu – le marché suffirait. Mais cela n’est pas…. C’est parce que l’économie n’est pas plus morale que la morale n’est lucrative – distinction des ordres – que nous avons besoin des deux. Et c’est parce qu’elles ne suffisent ni l’une ni l’autre que nous avons besoin, tous, de politique. » André Comte-sponville (Le Capitalisme est-il moral ?)