Un bulldozer de l’armée d’occupation israélienne a déplacé le corps d’un enfant palestinien, après l’avoir abattu de sang froid, en Cisjordanie occupée.

Les forces d’occupation israéliennes ont détruit au bulldozer et ont mutilé le corps de Majed Fida Abu Zina, un Palestinien de 17 ans, après l’avoir abattu et tué, lors du récent raid israélien, dans le camp de réfugiés d’Al-Far’a, en Cisjordanie.

Le PCHR condamne la mutilation du corps d’un enfant palestinien après son assassinat à Tubas, dans le contexte de l’escalade de l’agression militaire israélienne en Cisjordanie

Le Centre palestinien pour les droits de l’homme (PCHR) condamne avec véhémence l’offensive militaire israélienne en cours dans le nord du pays pour le 9e jour consécutif, qui se traduit par des meurtres, des destructions, des déplacements forcés et d’autres violations graves.

Selon des témoins sur place, les forces d’occupation ont tiré sur un jeune dans le quartier ouest du camp vers 00h45, alors qu’il semblait sortir quelque chose de sa poche. Ils lui ont tiré dans la jambe, puis un soldat lui a ordonné d’enlever sa chemise, et il a obéi. Lorsque le soldat lui a ordonné d’enlever son pantalon, le garçon a essayé mais n’a pas pu. Immédiatement, les soldats ont tiré deux balles qui l’ont atteint au cou et à la poitrine, le faisant s’effondrer. Il a été laissé se vider de son sang pendant environ une heure et demie, les soldats empêchant les secouristes de l’atteindre pour lui fournir les premiers secours ou même récupérer son corps.

Vers 2h30, les forces d’occupation ont fait venir un bulldozer et ont commencé à profaner le corps du jeune, déchirant son abdomen et exposant ses organes internes avant de le traîner et de le jeter sur la colline d’Al-Far’a, le long de la route Naplouse-Tubas.

Après le retrait des forces d’occupation sionistes à 6h45, le corps du jeune, défiguré et méconnaissable, a été récupéré et transporté à l’hôpital de Tubas. Le jeune a ensuite été identifié comme étant Majed Fida Abu Zina (17 ans), résident du camp.

Via : la vérité censurée