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L’héritage conflictuel mais, néanmoins, culturel des croisades féodales ayant été oublié avec l’ancien régime et, par exemple, contrairement aux russiens, dont l’islam fait partie des origines historiques de « leur nation de nations », dixit V.V. Poutine, les français n’ont massivement découvert l’islam et les musulmans qu’avec la grande armée de Napoléon en Égypte, c’est à dire fin du XVIII début du XIX siècle.
Une des preuves formelles de cette rencontre culturelle tardive est le terme « muezzin », transcrit tel que prononcé par les égyptiens dans la langue française, provenant de l’arabe littéraire « mouadhen » et désignant celui qui appelle à la prière.
Mais cette ignorance de l’islam ne fait que le lit du climat « islamophobe », que nous connaissons actuellement en occident, elle n’en est pas la cause, c’est plutôt au niveau idéologique qu’il faut en chercher les ressorts objectifs.
Notamment et de longue date, l’évidente $ionisation des sociétés occidentales, préparant et facilitant la terreur génocidaire de l’apartheid $ionnard, excusez le pléonasme, au nom de la pérennisation du « rempart » contre les ̶a̶b̶o̶u̶l̶-̶g̶n̶o̶l̶e̶ « barbares », tel que prôné par les néocons et le prétendu choc des civilisations de leurs fantasmes de suprémacistes ataviques. . .