« il y a très peu de « fils de » Rubinstein, Victor Hugo ou Chagall. »
Mes fils
Un jour, bientôt peut-être, l’heure qui a sonné pour le fils sonnera pour le père...
Là, celui qui arrive est attendu par ceux qui sont arrivés ; celui qui arrive est le bienvenu.
Ce qui semble la sortie est pour lui l’entrée ; l’œil de la chair se ferme, l’œil de l’esprit s’ouvre et l’invisible devient visible.
Alors, pour cette âme, les disparus reparaissent et ces vrais vivants que dans l’ombre terrestre on nomme les trépassés, appellent doucement le nouveau venu et se penchent sur sa face éblouie, avec le beau sourire qu’on a dans les étoiles.
Je crois à l’immortalité, non pas à l’immortalité du nom, qui n’est que de la fumée, mais à la vie persistante du moi ; j’y crois, je me sens immortel...
Victor Hugo.