J’approuve ce qu’écrit Nathalie, qui ne couvre pourtant pas tout le sujet. Il faudrait dire que le mépris des fils et filles « de » que l’on voit présenter leurs trognes généralement hideuses aux caméras (en effet, ils sont généralement laids, la petite Gainsbourg par exemple est bien pire qu’ordinaire, etc.)se manifeste dans la totale absence d’efforts pour pratiquer le métier, articuler les répliques en professionnel de cinéma, etc. Le fait d’être là, et que maman ou papa y ait été avant eux, leur suffit amplement. Ce mépris est bien aristocratique en effet. Enfin, vous ne voudriez tout de même pas que la fille de Môsssier Bohringer par exemple apprenne le secrétariat pour gagner sa vie ! Quoi qu’elle fasse, quoi qu’elle dise et quelle que soit sa manière, se pointer devant l’objectif lui rapportera toujours plus qu’un boulot de secrétaire intérim ou de comptable à la sécu.
Maintenant, ayant reconnu cela, il y a le problème du talent véritable : est-il héréditaire oui ou non ? Il est possible qu’il le soit en partie. Nathalie mentionne Marc Chagall... Il se trouve que Chagall eut un fils né en 1946 qui se nomme David McNeil est qui, ô mirale est un chanteur français, auteur-compositeur de VRAI talent (chansons reprises par Montand, etc.) et romancier. Comme quoi. Ce fait devrait nous éclairer d’un jour nouveau la nullité patente du rejeton de star de showbiz : elle n’est que le reflet de celle que l’on soupçonnait chez ses parents.