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Voltaire Voltaire 26 juin 2007 14:21

Les venins de serpents (et des autres animaux) sont composés de peptides, dont un certain nombre est sensible à la chaleur. On peut donc imaginer que le processus décrit permette une destruction d’une partie des composantes du venin injecté, qui agit localement. En revanche, cela ne peut avoir d’effet curatif global, un certain nombre de ces peptides ayant une action centrale (sur le coeur par exemple). En fait, j’imagine que tout dépend si le venin a pu se diffuser par voie sanguine.

Cette sensibilité à la chaleur est plus importante pour les venins issus d’animaux marins. Une technique classique pour inactiver le venin de vive est de rapprocher une source de chaleur de la partie (en général le pied) piquée, mais sans appliquer directement cette source de chaleur (pas la même de provoquer une brulure sérieuse).

Pour le venin de serpent, la technique décrite ne peut au mieux qu’avoir un effet partiel, et bruler le sujet de façon sérieuse (avec risque d’infection sur de la chair déjà endomagée). Bref, l’hôpital est conseillé !


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