L’idée de bivalence n’est pas en elle-même hérétique,le problème est qu’elle s’inscrit dans un contexte généralisé de suppressions de postes.
En rendant les enseignants polyvalents et en multipliant les heures supplémentaires on espère ainsi compenser le manque de postes.
La spécialisation est une contrainte en matière de gestion des personnels mais c’est aussi la garantie que celui qui enseigne sait généralement de quoi il parle.En Grande-Bretagne les professeurs sont polyvalents et très bien payés mais j’ai vu des cours que je ne souhaite à personne de subir.
La bivalence doit être une démarche pédagogique pas une méthode comptable c’est pourquoi il est peu probable aujourd’hui qu’elle rencontre un écho favorable auprès des enseignants.