La critique est aisée et j’en ferai une dans un prochain message.
Mais si nous voulons qu’un autre monde sopit possible, un autre monde en tout cas que l’horreur économique des commanditaires de lerma, il nous faut proposer de l’utopie viable et enviable.
donc quelle solution proposer, même si nous savons que le gouvernement actuel régie par les valeurs de convoitise, domination et égoïsme, ne les méttra pas en oeuvre ?
On veut que les journalistes soient indépendants ? Il faut donc que leurs employeurs le soient. Pour cela il faut que leur gestion ne dépende pas des amis de Bolloré et des patrons qui payent lerma à intervenir sur agoravox.
La gestion est dirigée par le conseil d’administration.
Au vus de ce qui se passe au monde, de l’expérience de Libération à ses débuts, et de l’expérience d’entreprises autogérées que je connais, je propose comme solution que soit définit par la loi un statut d’entreprise de presse avec quelques règles simples.
1°) Un titre et un seul par entreprise.
2°) L’entreprise de presse est gérée par un conseil d’administration composé à majorité absolue de représentants élus par le personnel sur listes nominatives
3°) une association de lecteurs abonnés peut être constituée.
Elle possède des représentants minoritaires au CA.
4°) les investisseurs extérieurs ont des représentant minoritaires au CA.
l’idéal serait qu’il n’y ai pas d’investisseurs extérieurs. On peut exiger de tout embauché qu’il achète à son embauche définitive un paquet d’actions minimal (à définir) pour qu’il s’associe aux risques du journal.
Les partisants du capitalisme dominant et dominateur dirons qu’il n’est pas bien que les actionnaires extérieurs soient minoritaires et que ceux qui ont investit doivent avoir autant de voix que de gros sous investits.
C’est justement ce que l’on doit éviter si on veut une presse indépendante. Un investisseur institutionnel intelligent comprendra que de toutes façons s’il veut que le journal ait des lecteurs il est bon qu’il soit indépendant. Il comprendra que les membres du personnel tiennent à leur outil de travail, ou simplement à leur travail et ne mettrons pas le journal en faillite exprés.
Cet investisseur aura de toutes façons déjà beaucoup (trop) de pouvoir grace au chantage du retrait de ses billes.
En fait l’idéal serai que cet investisseur institutionnel soit remplacé par un collectif d’employés et de lecteurs qui mettant chacun une petite somme dans le capital auront le journal qu’ils aiment.
De nombreux journaux militants de touts bords politiques vivent ainsi, sont créatif et informatifs. Des journaux d’ONG associatives, comme le secours catholique, l’ACAT, le CCFD, sont excelaments informés sans pub ni investissements de marchands de luxe ou d’armes.
Ils sont généralement rentables.
En fait pour avoir des journaux de bon niveau, indépendants, on a pas besoin des investissements des World Company.
Pour avoir de bons journaux il suffit d’avoir de bon lecteurs.
C’est peut être ça qui manque.