Bonheur personnel, on comprend. Mais qu’adviendra-t-il du bonheur personnel le jour où nos communautés dépeuplées seront piétinées par les foules affamées du Tiers-Monde ?
L’Occident est mal parti.
Plût au Ciel que la même envie de ne pas avoir d’enfants saisisse les femmes du Bangladesh ou du Malawi ! Hélas, dans ces pays, la femme n’a rien à dire et n’est pas libre de son corps. Et puis, sans enfants, comment assurer ses vieux jours ?
Autrefois, c’est le christianisme qui a ouvert aux femmes la voie d’une certaine liberté (devrai-je dire d’une liberté certaine ?) en encourageant la virginité consacrée.
Cette fois-ci, il ne s’agit plus de se faire nonne, je présume.
Espérons que ces femmes libérées compenseront le refoulement de leur instinct maternel par une hyperconsommation qui poussera la croissance.