article à charge totalement subjectif, conservateur et rempli de conneries.
déjà limiter la pollution en incitant à l’utilisation du 2 roues c’est aussi intelligent que privilégier le diesel par rapport aux moteurs hybrides. les normes de pollution des 2 roues sont en retard d’une dizaine d’années sur la voiture, donc même avec des moteurs plus petit, les émissions de gaz nocifs sont équivalentes. sans compter que si les automobilistes vont chercher le pain en voiture, les motards vont chez leurs voisins avec leurs engins !
pour l’auteur apparemment l’économie et le commerce à paris sont en panne !??? pour une ville en pleine récession, je la trouve plutot dynamique. en regardant les chiffres économiques (création d’entreprises, d’emplois, les investissements...), la création ou réfection de bureaux, l’attractivité pour les étrangers, la capitale n’a pas à rougir de sa croissance.
velib permet d’ajouter un nouveau niveau d’intermodalité dans la ville, propre, sain et sympathique. les commentaires précédents ont bien présentés les avantages du vélo. j’ajouterai que l’humeur d’un cycliste est bien meilleure que celle des autres usagers de la route. la concurrence n’existe pas entre cyclistes, l’autre n’est pas l’ennemi contrairement à la voiture ou la voie est un champ de guerre permanent. la communication est beaucoup plus simple et les gens n’ont pas toujours la musique dans les oreilles (moi le premier !).
bien sur le vélo ne regle pas tout. la voiture reste nécessaire pour certains personnes (moins de la majorité des habitants de paris et de sa proche banlieue). l’usage du vélo est limité par les contraintes climatiques et topographiques. le découpage administratif est un des gros problémes pour les transports en ile de france. paris n’est en fait que le centre ville d’une zone beaucoup plus importante qui comprend en gros paris, les hauts de seine, le val de marne et la seine saint denis. la logique française et notre histoire veut que cette entité est découpée en communes et départements avec chacun ses prerogatives. ceci entraine une lutte d’influence et une concurrence entre des villes qui ne devrait en former q’une. la conséquence pour le vélo est qu’il n’y a aucune cohérence des voies cyclabes entre les différentes communes et le velib est limité à paris alors que de nombreuses personnes effectuent de petits trajets paris banlieue.
en tant que parisien je suis tres heureux de la place faite aux vélos dans ma ville et je ne risque pas de voter pour un candidat (ou une candidate) qui inversera la politique des transports. pour moi l’usage de la voiture en ville est le symbole de certaines dérives de notre société : consommation à outrance, égoisme, confort à l’exces, vitesse, stress, aggressivité, violence. je suis heureux d’être un bobo écolo, de toute façon on ne peut plus éviter d’être rangé dans une case dans la france d’apres.