N’oublions pas les restrictions imposées aux « bénéficiaires » de l’AAH par les CAF (Commissariat au Flicage des Familles), organisme payeur : l’aumône mensuelle de 610 euros et des poussières est délivrée « sous condition de ressources », ce qui interdit à la personne handicapée de mener une vie de couple, et a fortiori une vie de famille, sous peine de voir ladite aumône révisée à la baisse au prorata du revenu déclaré de son conjoint éventuel. En France, on appelle ça un barême. Ailleurs, on parlerait de discrimination ou d’apartheid. Et essayez donc de saisir la HALDE à ce propos : ils vous répondront que c’est la loi et que c’est ainsi qu’elle doit être appliquée. Il n’y a pas discrimination, nonon, l’handicapé a parfaitement le droit de vivre avec quelqu’un, pourvu que ce quelqu’un soit aussi handicapé, ou à la rigueur Rmiste. Du moment que ça ne dépasse pas le barême de la CAF... qui par ailleurs, ne se gène pas pour dépécher un de ses barbouzes cégétistes au domicile du handicapé, en cas de doute sur la validité de sa déclaration annuelle. Vive la République des droits de l’Homme.