Certains handicaps ne sont pas visibles. L’image du handicapé reste figée dans celle d’une personne en fauteuil roulant. En sus des « handicapés mentaux »qui semblent classés au bas de la hierarchie parmi les handicaps, il existe des handicaps physiques très lourds invisibles à l’oeil . Les campagnes pour l’insertion des handicapés présentent toujours la même image, le handicapé en fauteuil roulant. La plupart des améliorations urbaines visent ce public et peuvent géner d’autres handicaps . Pourquoi abaisser les trottoirs aux coins des rues, tandis que l’on multiplie au meme endroit bornes et installations diverses très génantes pour la circulation de personnes à mobilité difficile. Les bancs de rue disparaissent (plus de pause repos possible à l’extérieur) ainsi que les chaises des magasins (il n’y en n’a plus que dans les pharmacies). Ne parlons pas des laisses de chiens extensibles capable d’en envoyer plus d’un à l’hopital. Pense t-on aux mal voyants en multipliant les codes d’acces à chiffres qui sont en train de devenir le sesame pour une multitude d’actes.