Bonjour Lilian,
Enterrer le cinéma, c’est pondre « Ensemble, c’est tout » en comptant les tickets.
Besson fait du business, mais au moins il ne s’en cache pas. Et puis ses nanars vieillissent mieux que ceux de Lelouch... à part Subway et quand même un peu Le Dernier Combat (Arthur et les Minimoys s’adressant clairement aux moins de 2 ans refusant de grandir).... Et puis Angel-A, cette carte postale animée à la gloire de Djamel. Ah... sans oublier Le Grand Bleu, pendant que j’y suis - jamais pu l’encadrer celui-là. Bon. ça fait déjà pas mal, mais Nikita reste un sacré morceau et même Jeanne d’Arc se laisse regarder (et pas que l’actrice).
D’accord, on ne va pas voir un Besson pour le scénario, surtout quand on voit ceux qu’il pond à la chaîne pour les films d’action d’Europa Corp (au passage un scoop : « Go Fast » s’appellera finalement « The Taxi Transporter VIII - Don’t Forget Your Barf Bag »).
Mais ce type sait tenir une caméra et prendre en main des acteurs (et pas que des actrices). Et puis il aime le cinéma.
Au fond Luc Besson, c’est comme Quentin Tarantino : un nerd plutôt doué, un éternel ado qu’on ne peut pas vraiment haïr.