Il me semble que la nécessaire moralisation de l’économie par la politique ne peut s’appuyer que sur des fondements humanistes. Vivre sans être asservi ou opprimé par autrui est un des droits fondamentaux de l’être humain. Toute production à bas coût basée sur l’exploitation de la main-d’oeuvre est teinte d’injustice et d’immoralité au regard d’une éthique humaine universelle (et areligieuse, cela va sans dire). Or nous votons pour une classe politique censée déterminer les politiques publiques, pas pour les tout puissants directeurs de banques, de multinationales, ou de « hedge funds »... Il y a là un grave déficit de démocratie.