@L’auteur,
Votre article est très intéressant pour ouvrir un débat. Négliger les aspects psychologiques dans la phase d’acquisition de connaissance me semble inique.
Il existe une question qui reste, pour ma part, sans réponse.
Lorsque vous aborder la psychologie de l’enfant, considérez-vous que l’âge soit un critère suffisant pour déterminer l’environnement psychologique d’un enfant ?
Cette question n’est pas totalement anodine. Chaque contingent d’une classe est dans une tranche d’âge unique, principalement dans les petites classes de primaire, mais leur capacité à appréhender le savoir peut être très diverse ; chaque élève ayant un environnement psychologique propre (dû principalement au vécu extérieur au contexte scolaire). Ce qui pourrait rapidement mener à la conclusion que plus les effectifs sont bas, plus nous retrouverons des profils psychologiques connexes.
D’autre part, vous insistez sur la compétition. Mais la vie n’est nullement faite que de compétition ; il faut aussi faire appel à des périodes d’émulation. Le plus difficile psychologiquement, me semble-t-il, est le basculement de l’un à l’autre.
Ce qui pèse, à mon sens, psychologiquement, dans le contexte scolaire, est justement le fait d’éviter, à tout pris, de mettre les enfants dans une situation difficile pour eux, et ce jusqu’à un âge avancé.
Pour ce qui concerne les punitions, les collectives sont déjà interdites. Nous sommes d’accord sur le terme un peu fort. Normalement, la référence est un réglement intérieur à chaque établissement scolaire ; et toute faute devrait nécessiter une mise en responsabilité. Il n’y a réparation que si il y a dommage, mais toute infraction doit aboutir à une réaction de l’autorité ; il n’y a rien de pire, pour des enfants, qu’un réglement qu’il peut bafouer sans sanction.